Bourdillon du Pays Basque
Régis Bourdillon a, ses dernières années, réalisé un
travail considérable de généalogie sur la famille Bourdillon en particulier sur
le Béarn.
Un capitaine des Gardes
Le nom Bourdillon est apparu lors de recherches sur la
famille Dousse (voir site history.lafibre64.fr) et le village de
Poey-de-Lescar où sont évoqués les rapports Béarno-Suisses et un mariage d'un
capitaine des gardes Bourdillon :
* “Un premier contact est établi avant 1630 par un
capitaine des Gardes Jehan BOURDILLON DE LA BORDE originaire de Bayonne, il
appartient à une famille franco-suisse datant du XVIè siècle en partie exilée à
Genève lors des guerres de religions. Ayant épousé une béarnaise Julienne DE
LASSALLE; il résidait à Beyrie, et le baptême de sa fille est enregistré à Poey
(26/06/1630)”. L'acte de baptême est confirmé : GG1 (1630-1889 Poey-de-Lescar)
mais malheureusement les registres de Beyrie (aujourd'hui Beyrie-en-Béarn)
furent détruits lors de la révolte paysanne de 1786 à la suite de l'incendie de
l'église.
* "Ce samedi vingt
neufième juin 1630 .../... de Saint-Pierre et Saint-Paul Apôtres a été baptisé
Françoise de la Borde de Bueix (?) fille de Bourdillon de la Borde et de
Guilianne d'Arramonde de Lescar mari et femme et habitants au présent lieu dans
la maison de Malapet dulieu de Beyrie. Parrain Jeandon de la Borde,
marraine Françoise de la Borde frère et soeur et tous les deux du lieu du
Caubios et la susdite fille a été baptisée dans mon église de Poey à cause de
l'absence de messire de Castelbieil (?) dudit lieu qui est malade à Lescar"
mais les bâtiments actuels ne sont pas d'époque car si
les dépendances datant bien de 1777, la maison d'habitation fut construite en
1955 ! (visible sur Google Maps)
Le château de Beyrie, visible au cadastre napoléonien,
est disparu aujourd'hui. le rôle du capitaine des Gardes était d'assurer la sécurité
des gens royaux et importants à l'intérieur des logis. Les soldats des Gardes
étaient enrôlés en Suisse par le roi français dans le canton de Fribourg pour la
plupart et de Genève, Le Béarn fut rattaché à la France en 1620.
Le lien de parenté avec les familles ci-dessous
n'est pas établi mais possible.
- à Biarritz et à Migron
Il existe un acte de baptême des jumeaux
(Jean et Gracie), baptisés le 09/07/1794 à Biarritz, de Jean BOURDILLON 30 ans
(1764) et de Gracie Sensemat 26 ans (1768) résidants de Migron. Aucune idée de
parenté. Le lieu-dit Migron, jadis ferme isolée, fut transformé en lotissement
dans les années 50 dont les deux rues conservent le nom du lieu (avenue de
Migron et rue du domaine de Migron) situées au coin nord-est de l'hippodrome des
Fleurs au sud de la commune non loin de l'aéroport.
- à Bidache
Une bonne partie de la famille résidait à Bidache au 17è
et 18è siècle.
Ainsi, de nombreux rameaux incomplets sont
identifiés dont :
- Arnaud BOURDILLON (1802-1882), semble t'il, dernier descendant de la branche basque et sourd-muet. Il fut recueilli à l'âge de 14 ans par l'évêque de Bayonne après le décès de sa mère Jeanne HAUNIART (variant). Il travaillait à l'évêché comme commis bien connu et habitait au n° 4 rue d'Espagne à Bayonne. Selon le texte de “L’Eglise de Bayonne” écrit par le chanoine J.B. DARANTZ (éditions Libraire LASSERRE 1924) page XII (voir BNF-GALLIA) : “L’église de Bayonne parle de M. BOURDILLON un sourd-muet qui a rempli les fonctions de secrétaire pendant près d’un demi-siècle, serviteur admirable, qui faisait souvent peur, par son mutisme et son regard sévère et scrutateur, à plus d’un habitué de l’évêché” .
On trouve également
- une Groly DE BOURDILLON, de Saint-Sébastien en Espagne
comme marraine de Pierre DE BALIRACQ (acte de baptême du 29/07/1741 à Bidache,
code 1733-1742 vue 73)
- une
Suzanne BOURDILLON marié à Guillaume BALIRACQ