Albert Bourdillon 1860-1927
Albert
est admis en 1882 à l’Ecole centrale des arts et des manufactures. Après ses
études, il s’associe avec son frère Emmanuel
et poursuit l’activité de négociant -armateur avec les Antilles
. Après la mort de Mano, la société
s’appellera " Albert Bourdillon et Cie ".
L'éruption de la Montagne Pelé a abouti à l’anéantissement d’une partie
significative des maisons de négoce de Saint Pierre et de l'activité commerciale
de la société.
Il épouse Jeanne Clauzel
dont il a quatre enfants :
Marie,
Edith,
Pierre et
Marcelin.
Il meurt en 1927. Albert était élégant, bon vivant et facétieux. Il avait un
caractère heureux, du charme et de la verve. Il était chevalier de la légion
d’honneur, juge au tribunal de commerce, vice-président du Syndicat des
Exportateurs.
Il a élargit le commerce avec les autres iles des
Antilles : La Guadeloupe, Trinidad, sainte Lucie, et Haïti et même l'océan
indien notamment avec Madagascar (graphite, café) en s'associant avec Fernard
Martin-Laval. Au décès de dernier en 1919, Albert continue seul.
Il meurt le 31 janvier 1927.
Son fils Pierre 24 ans (né en 1902 l'année de l'éruption
de la montagne Pelée à la Martinique) reprend les affaires de son père avec son
frère Marcelin âgé de 18 ans et Henri Martin négociant : "Les successeurs
d'Albert Bourdillon et Cie". C'est à cette époque que des liens très étroits se
nouent entre les familles Bourdillon et Bellonnie.
Il faut noter que son petit-fils Jean-Pierre Bourdillon (1935-1988,
fils de Pierre Bourdillon) est retourné à la Martinique en 1968 pour s'occuper
de la distillerie La Mauny (établissement Bellonnie).
Octavie dite Vivy dresse un beau portait de son oncle
Albert Bourdillon dans son travail généalogique : Une généalogie en histoires " La
famille Bourdillon" (ci-dessous)
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Septime-Léon
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