François-Charles 1861-1917

et ses enfants

Généalogie

François Charles, cinquième enfant de Septime Léon, est né à St Pierre. Il s’embarque à 12 ans pour Marseille. Il épouse sa cousine Léonie Borde également née à Saint-Pierre. Il devient médecin. Sa thèse de 1888 porte sur le psorisis et arthropathies. Il s’installe à Paris (Bd Raspail), puis à Marseille après son mariage avec sa cousine Léonie Borde le 25 octobre 1890 en l'église Saint Joseph de Marseille.

menu reaps de mariage François-Charles Bourdillon et Léonie BordeAllocution église Marseille mariage 25 10 1890

Extraits de l'allocution : "Ainsi connaissons-nous un jeune docteur que les hôpitaux de Marseille ont vu à l'oeuvre, aux jours néfastes du choléra. Oublieux de lui-même il ne songeait guère qu'à remplir un devoir ; mais le jour où l'Etat, en le distinguant, fit à son égard un acte de justice, tous ses confrères applaudirent hautement avec nous : c'était le fraternel salut des nobles coeurs exaltant un homme de coeur"

Ils auront six enfants : Charles (médecin), André (médecin), Edouard, Jean, Yvonne, et Hélène. En 1911, il fait construire un maison de vacances au Praz de St Bon en Tarentaise . Cette maison fut détruite pour faire place à l’école du village, mais ses arrières petits enfants continuent de venir séjourner au Praz où d’autres chalets Bourdillon ont été édifiés depuis.

François-Charles a été décoré dela légion d'honneur (JO du 21 janvier 1907).

François-Charles et sa femme Léonie Borde, connaitront les angoisses d'une mère de famille ayant ses quatres fils au front durant la guerre de 14-18. Edouard sera blessé. Charles et Edouard seront décorés.

Il participa à la lutte contre la grippe espagnole avant de décéder le 2 juin 2017. Génalogie

François-Charles et Jules, leurs femmes et enfantsFrançois Charles BourdillonLéonie Borde

François-Charles, et Léonie Borde ;  Gabrielle (tante Boubou) et Jules Borde (tonton Sonson).
Les enfants de François-Charles : Charles...                                                                                                                               François Charles                                                     Léonie Borde
+ Marie Arnoux-Borde mére de Léonie, Gabrielle et Jules

Léonie Borde épouse de François CharlesFrançois Charles Bourdillon Avis de décès

Maison blanche Praz de St BonMaison blanche - Les FresnesLéonie Borde et sa fille Yvonne

Maison Blanche - Les Fresnes / Léonie Borde femme de Charles et sa fille Yvonne

 

François Charles a eu 6 enfants : Charles, André, Edouard, Jean, Yvonne et Hélène

Charles Bourdillon 1891-1963

 Charles (1891-1963) aura trois enfants : Jacques, polytechnicien, reçu dans la même promotion que Francis de la branche cadette ; Madeleine, médecin à Nevers et Monique qui a fait l'école supérieure des arts décoratifs.

 

Charles Bourdillon et son petit fils ChristopheCharles Bourdillon Médecin Charles Bourdillon 6

Charles (médecin) et son petit fils Christophe

André Bourdillon 1893-1966

Second fils de François-Charles, André, né en 1893 à Marseille deviendra médecin comme son frère aîné Charles.

Il restera toute sa vie à Marseille où, à la fin de sa vie, son cabinet de la rue de l’Académie ne désemplissait pas. Il était connu pour ne pas toujours faire payer ses patients…

Beaucoup de meubles de cet appartement avaient semble-t-il été achetés par lui, ce qui est compréhensible si l’on considère qu’il avait probablement la plus grande faculté à entretenir ce curieux ménage réunissant sa mère devenue veuve, son frère Edouard, et ses deux sœurs Yvonne et Hélène qui auront passé le reste de leurs années ensemble, rue Estelle puis rue de l’Académie, jusqu’à la mort des uns et des autres.

Son arrivée au Praz de Saint-Bon dans sa magnifique et imposante Traction Citroën était toujours remarquée et attendue.

Il est mort à Marseille en 1966.

André BourdillonAndré Bourdillon

 

 

Edouard Bourdillon 1895-1964

Troisième fils de François Charles, Edouard, est né en 1895.  Du fait de la Guerre, il interrompra ses études comme Jean son frère puîné. Edouard devance l’appel comme engagé volontaire et sera blessé à la frontière belge. Lieutenant (zouave), il fut deux fois blessés et plusieurs fois cités. Il il sera décoré de la croix de guerre et de la légion d'honneur pour sa conduite courageuse (cf. l'annonce ci-dessous dans les nouvelles locales du Petit Marseillais de 1923)

Il s’embarquera pour l’Afrique où il travaillera quelques temps pour une maison de commerce à Dakar. De retour à Marseille, et resté célibataire, il réintégrera le domicile familial et s’occupera de représentation de produits pharmaceutiques.

Probablement un être sensible marqué par les destructions de la grande Guerre, il avait coutume d’envoyer des poèmes à sa jeune nièce Françoise.

Edouard a eu un fils, Henri Bourdillon né au Sénégal à Saint-Louis le 21/11/1921 .

Edouard en Zouave et ses deux parents Edouard Bourdillon Militaire Edouard avec manuscrit de son fils HenriEdouard BourdillonLégion d'honneur d'Edouard Bourdillon

 

 Edouard Bourdillon aux différents âges de la vie

 

Son fils Henri Lopy-Bourdillon (1921-1988) était enseignant et coopérant. Il a reçu les palmes académiques et a été décoré au grade de chevalier de l'ordre national du Mérite sur proposition du ministère de la coopération en qualité de professeur au collège technique de Cocody-Abidjan (décret du 12/12/1980,  publié au Journal officiel le 18/12/1980). Il a travaillé au Cambodge et en Afrique.

Son nom est cité dans les correspondances (1951-1996) avec Michel Debré. En 1983, il s'est présenté aux élections municipales de Marseille.

 

 

Jean Bourdillon 1898-1972 (Louis Marie Ami-Jean)

Dernier des quatre fils, Jean, né en 1898, a également interrompu ses études du fait de la Guerre. Engagé volontaire à 17 ans, il a été canonnier au 6ème régiment d'artillerie à pied ;  il a été gazé. Avec son père François-Charles et ses cousines Camille (fille d’Emmanuel Bourdillon) et Germaine (fille de Jules Bourdillon) Jean organisera rue saint Jacques une formation sanitaire bénévole qui sera d’une grande utilité durant l’épidémie de grippe espagnole de 1917.

La mort de leur père François-Charles en 1917 a très probablement et brutalement privé cette famille de ressources et les derniers n’ont pas repris leurs études. Jean a également tenté l’aventure africaine, en travaillant quelques temps à Bamako au Mali.  L’Aéropostale crée alors sa première ligne sur l’Afrique avec des appareils Latécoère, et avec les pilotes prestigieux que seront Mermoz et Guillaumet. Jean est un des premiers clients de cette nouvelle compagnie.

Jean eu une fille Geneviève en 1924.

De retour en France il a travaillé un temps pour Horlicks Malted Milk, puis comme représentant pour l’Institut Mérieux. Il ne quittait pas la veine familiale qu’est la santé. Il a participé à la mise sur pied des premiers centres de transfusion sanguine.

Jean a une une fille en 1924 : Geneviève (1924-2000). Marié tardivement à Jacqueline de Coppens, il  a eu une autre fille Françoise née en 1956.

La famille de Coppens d'origine noble possédait des maisons de commerce (Anvers, Dunkerque). Elle a compté un négociant de Saint Pierre (Martinique) et un officier général des Etats-Unis d'Amérique, tué pendant la guerre de sécession (source 209 anciennes famille subsistantes de la Martinique). Il faut noter les liens probables entre les familles Bourdillon et de Coppens toutes deux présentes à la Martinique.

Amoureux de montagne il passait une partie de ses étés au Praz de Saint-Bon et quelques photos nous le montrent en escalade avec ses frères et sœurs.

Usé par le gazage de 1917 et un zona ophthalmique excessivement douloureux, Jean est mort le 27 septembre 1972.

Mariage de Jean Bourdillon et de Jacqueline de CoppensJean Bourdillon

 

 Mariage de Jean Bourdillon et de Jacqueline de Coppens (à gauche de Jean Charles Bourdillon)

 

Yvonne 1907-

Cinquième enfant et première fille, est née en 1907. C’est-à-dire qu’elle avait dix ans lorsque François-Charles mourut. Restée toute sa vie auprès de sa mère et des ses frères on ne lui a pas connu de travail à l’extérieur. Elle officiait comme hôtesse pour son frère médecin, ce qui la tenait à la maison une bonne partie de la journée. (était-ce rémunéré ?) Elle ne restait pas inactive et a en fait toujours servi les uns et les autres dans l’entretien de la maison et la cuisine dont elle régalait toujours ceux qui prenaient place à la table familiale.

Elle dessinait beaucoup et ses neveux et nièces ont parfois conservé les jolis dessins qu’elle leur adressait. Elle aurait certainement pu faire carrière comme illustratrice de livres d’enfants.

Yvonne est morte sans descendance en 1996.

 

 

 

 

Dessin Yvonne BourdillonDessin Yvonne BourdillonDessin Yvonne BourdillonYvonne Bourdillon et sa nièce Monique BourdillonYvonne  Bourdillon et son petit neveu François

 

Les beaux dessin d'Yvonne Bourdillon / Yvonne Bourdillon et sa nièce Monique Bourdillon - et avec son petit neveu François

 

 

 

Hélène 1909-1997

Dernière enfant et seconde fille, Hélène était encore plus jeune à la mort de son père, quand cet évènement a plongé la famille dans l’affliction et peut-être une certaine gêne. Restée aux côtés de sa mère, de sa sœur et de ses frères André et Edouard, elle a pourtant réussi à s’organiser une vie professionnelle comme visiteuse médicale, entre autres pour l’Institut Mérieux, à une époque où si peu de femmes travaillaient. Cet emploi fatiguant lui faisait parcourir tout Marseille dans des marches à pieds interminables de cabinet médical en cabinet médical pour présenter les produits nouveaux ; elle était fatiguée, mais adorait sa ville. Victime d’une cassure du pied sur laquelle elle a marché avant de s’en apercevoir, Hélène a terminé sa carrière avec beaucoup de courage et de ténacité. A sa retraite définitive des chaussures orthopédiques l’ont un temps aidée à se mouvoir. Puis elle a dû se résoudre à ne plus sortir de l’appartement de la rue de l’Académie, où les uns et les autres la visitaient. Entourée de ses souvenirs, mais toujours au fait des dernières nouvelles elle s’est distinguée par son attention à l’autre et sa patience, sans jamais se plaindre de sa condition dégradée.

Hélène est morte sans descendance en 1997.

 François-Charles Jules léonie Yvonne et Hélène enfants.jpgHélène BourdillonHélène Bourdillon au Praz de St Bon

François Charles Léonie et Yvonne et Hélène enfants  / Hélène Bourdillon

 

Si les quatre frères ont tous traversé la guerre et sont revenus vivants, ce dont on peut rendre grâce, la mort brutale du père de famille* a sans aucun doute entrainé un grand désarroi.

A l’époque, il n'y avait pas de dommages de guerre, ni d’allocation pour les veuves, ni de pension de réversion.

 

 Photo de famille devant la Maison blanche (les Fresnes)

                                                Juliette / André / Charles / Gabrielle (Bébelle / Léonie Borde / Germaine / Edouard / Marie (Gros Maman) / Félia Borde

                                                 Jean /Jacqueline / Yvonne (Tyvonne)  / Hélène (Talène) / Madeleine (Ninou) / Enfants : Philippine et Rémi Borde

 

François Charles décède en 1917. Jules Stalla-Bourdillon lui rend hommage ainsi qu'à son frère Jules dans un beau poème paru dans son ouvrage "Clartés".

 

faire part de décès de François Charles

 

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