Jacques Bourdillon

(1925-2017)

Généalogie

 

  

 

Jacques, fils de Charles, a rédigé un manuscrit en 2013 quatre ans avant sa mort remis à Guigui (sa femme Marguerite). Ces quelques verbatim résument bien sa personnalité

Lycée à Nevers

Photos de classe Lycées de Nevers fin des années 1930

Jacques Bourdillon (2ème ligne le 5ème en partant de la droite)

Classe lycée de Nevers les noms

Voir autres photos Lycée de Nevers

 

 Mariage

 

« C’est à Marseille ma ville natale que j’ai rencontré la femme de ma vie (Marguerite Thévenot) le 19 septembre 1947 à l’occasion du mariage de sa cousine Agnès Léon avec mon cousin Francis Bourdillon. Elle était belle, cultivée brillante, j’ai eu pour elle ce qu’on appelle un coup de foudre et elle a bien voulu de moi comme mari.

C’est le père Liégé (dominicain) qui nous a mariés à Saint-Dizier le 19 avril 1949 »

Jacques Bourdillon et Marguerite Thévenot 1947Jacques et Guigui rue de la Chaussade Nevers Jacques Bourdillon militaire

                                               Jacques et Marguerite 1947                                            Rue de la Chaussade à Nevers                                                                     Jacques Bourdillon militaire

De nombreux lieux de vie

« Nous aurons bientôt 70 ans de vie commune, dans des endroits nombreux et variés : à Paris (le boulevard Raspail, la rue Lallier, la rue Tournefort), en Guinée (le village de Donka sur la presqu’île de Camayenne, la case de la Marine à Conakry et encore Donka), à Vanves (l’avenue de Clamart), au Maroc (le Souissi et le 20 bis avenue du Chellah), et de nouveau Paris avec le 96 rue de la Glacière puis le 22 boulevard Kellermann » 

 

Je dois beaucoup à mes parents

« Ils m’ont élevé dans l’amour de la liberté, de la vérité, et du travail constructif et utile.

* Je n’ai jamais oublié ce point de vue merveilleusement exprimé par ma mère à propos de la responsabilité : « on est toujours plus ou moins responsable de la situation dans laquelle on se trouve, il faut donc éviter de se plaindre et de mettre en cause les autres ».

* J’ai souvent admiré les qualités multiples de mon père Charles : sa curiosité, sa conscience professionnelle, ses activités multiples, sa tolérance à l’égard des opinions des autres, ce qui n’excluait en aucune façon sa sévérité à l’égard des totalitarismes et des intégrismes. C’est lui qui m’a fait découvrir très jeune le scandale de l’affaire Dreyfus et les horreurs de la guerre d’Abyssinie et de la guerre d’Espagne. Il avait été « Silloniste », et avait gardé une amitié profonde et fidèle pour Marc Sangnier, Francisque Gay, Stanislas Fumet, André Colin et beaucoup d’autres, il était grand lecteur de Péguy et de Bernanos. Dès les années 30, il estimait que Charles Maurras, Léon Daudet et l’Action Française (condamnée par Pie XI) étaient profondément malfaisants pour notre pays, ce qui devait se révéler exact. Il eut le courage de risquer sa vie en favorisant la fuite des résistants arrêtés par la police de Vichy, ce qui lui valut d'être révoqué par le préfet de Vichy et, beaucoup plus tard, d'être décoré de la Légion d'Honneur ».

 

Des hontes et des fiertés

Les hontes

« J’ai eu honte plusieurs fois dans ma vie :

- des hontes "rétrospectives" : pour la Saint Barthélemy, pour les horreurs réciproques commises à l’époque des croisades (pillage de Byzance et de Jérusalem), et pour l’affaire Dreyfus (Dieu merci cette affaire se termina par une réhabilitation qui fait honneur à notre pays)

- des hontes "vécues" pour l’accord de Munich, pour l’armistice de Pétain le 17 juin 40, pour la poignée de mains de Montoire (entre le même Pétain et Hitler le 24 octobre 40), pour les lois antisémites de Vichy, et, beaucoup plus tard pour le non de la France à l’Europe en mai 2005 »

 

Les fiertés

« Mais, à de nombreuses reprises j’ai été fier de mon pays et des grands succès politiques ou scientifiques de l’humanité : fier de l’expédition de Bonaparte en Egypte, fier des savants de la Révolution et de l’Empire, fier de l’appel du général de Gaulle le 18 juin 40, fier de Winston Churchill qui gagna seul le bataille d’Angleterre fin 1940, fier de la rentrée de la France Libre dans la guerre (ralliement de l’AEF et du Cameroun, raids de Leclerc et de Kœnig sur la Libye), fier de la victoire de 45, fier de la fin de la guerre d’Algérie (accords d’Évian), fier de la décolonisation préparée et réussie, fier de la construction européenne (traités de Rome en 1957 de Maastricht en 1992), fier des grandes découvertes : relativité, radioactivité, DDT, pénicilline, génome (ADN), fier d’Apollo 13, fier de l’extraordinaire réussite du programme nucléaire français, fier d’Ariane, d’Airbus et de Galileo »

 

De nombreux combats

« Comme je l'expose plus loin, dans mon adolescence, j'ai d'abord assisté (sans y participer, mais en prenant parti) à d'importants combats contre le racisme le totalitarisme et pour la liberté, ensuite, à l'âge adulte, j'ai largement participé dans ma vie professionnelle à d'autres combats, notamment aux combats pour le développement et pour le progrès.

 

Parvenu à l'âge de la retraite, je m'efforce de continuer à comprendre le monde qui se transforme et à me comporter en spectateur engagé, restant au service de la liberté, de la science et du progrès. Dans cette recherche, je m'appuie sur mon expérience personnelle et aussi sur celle des autres, je m'efforce notamment de lire et de comprendre les prises de position des scientifiques, des philosophes, des historiens, des essayistes et des journalistes les plus divers.

 

Tout au long  de ma vie, j’aurai participé à ce multiple combat auquel j'ai d'abord assisté en spectateur attentif, et que, par la suite, j'ai mené plus activement à partir des années 50 :

* Combat pour la liberté, contre les idéologies totalitaires et les massacres qu’elles ont engendrés, combat qui au-delà des 2 guerres mondiales a duré jusqu’en 1989, il fut gagné en 3 étapes en 1918 contre Guillaume II, en 1945 contre Hitler, mais, comme il avait fallu s’allier à Staline pour battre Hitler, le combat contre le stalinisme ne fut gagné qu’en 1989 avec la chute du mur de Berlin. Le pape Pie XI avait eu le courage en 1938 de condamner le nazisme et le bolchevisme 

* Combat pour la science et pour la vérité contre les intégrismes religieux : ce combat qui avait commencé au 16e siècle avec Nicolas Copernic, Giordano Bruno et Galileo Galilée e, s’est poursuivi avec les découvertes des scientifiques des siècles suivants (Lamarck, Darwin au 19e), et notamment celles de ceux du 20e siècle (Einstein, Watson, Cricks) : radioactivité, relativité, lois de l’hérédité). Le pape Jean XXIII eut enfin l’audace de procéder à la réhabilitation de Galilée.

* Combat pour le développement et la croissance contre le malthusianisme les erreurs du Club de Rome et la désinformation organisée par certains écologistes (idéologues et intégristes qui se sont attribué le monopole de l’écologie, alors qu’il existe des écologistes humanistes, les seuls vrais à mon avis dont les médias ne parlent jamais). Je pense au développement des pays du Tiers-Monde  et des pays émergents (auxquels j’ai consacré une grande partie de ma vie professionnelle), je pense au développement de la France : son programme nucléaire (58 réacteurs en 25 ans) ses autoroutes, son TGV, la fusée Ariane, les industries aéronautique automobile et ferroviaire, l’exportation, je pense aux efforts, certes encore insuffisants, mais au demeurant prometteurs, de l’Europe et des Nations Unies contre la faim dans le monde, et pour le développement des pays les moins avancés.

* Combat pour l'Europe et pour l’euro contre les nationalismes populistes. Nous avons commencé à construire l'Europe grâce à Jean Monnet, Robert Schuman, Étienne Hirsch, mais il y a eu d’autres contributions : notamment la peur de la Russie Soviétique qui a duré jusqu’à la chute du mur de Berlin, et aussi le plan Marshall (aide de nos amis américains) qui nous a permis de travailler ensemble au retour de la croissance européenne. Nous avons créé l’euro grâce à Jacques Delors et au traité de Maastricht ; mais cette création était imparfaite, il fallait certes une banque centrale, mais il aurait fallu aussi placer en face de cette banque un ministère européen des finances ce qui n’a pas été fait. »

 

 

Les concours et les écoles

1945

Les concours des grandes écoles

« Je suis collé à Centrale, admissible à l’X (j’avais été 1er collé en 1944), admissible à l’ENS. Les 2 oraux sont très différents :

-- oral de Normale Sup : une conversation amicale sur de nombreux sujets, je tente de répondre à toutes les questions, et finalement je suis collé

- oral de l’X : un interrogatoire agressif auquel il faut résister, je m’accroche et je résiste finalement avec succès, je suis reçu »

 

L’occupation en Allemagne 

« 1945, c’est aussi l’entrée à l’X des prisonniers des promotions précédentes, on envoie la nouvelle promotion faire de l’occupation en Allemagne. Je choisis l’artillerie, on m’envoie à Reutlingen (Wurtemberg) au 62e Régiment d’Artillerie d’Afrique, je vais y passer les 6 premiers mois. On m’affecte ensuite à l’École d’artillerie installée aussi en Allemagne à Idar Oberstein, pour le six derniers mois »

 

L’X et l’école des Ponts

« L’X c’est le Clan des Rois-mages avec le père Liégé (par ailleurs aumônier général de la Route).

 

L’X, c’est la découverte de mes camarades de promotion parmi lesquels je citerai Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Deschamps que j’avais connu en classe de 6e au lycée de Nevers, Michel Guillaume, Bernard Dupuy, Philippe Roqueplo, Jacques Villiers et quelques autres, mais aussi mon cousin Francis Bourdillon qui va m’inviter à son mariage à Marseille avec Agnès Léon.

 

A la sortie de l’X, compte tenu du classement de sortie, il est possible d’être affecté dans l’un des grands corps de l'État (le corps des Mines, le génie maritime, le corps des Ponts, et pour la 1ère fois l’ENA), il y avait 2 places à l’ENA, une seule a été choisie (par Valéry Giscard d’Estaing), j’aurais donc pu la choisir, mais je ne savais pas alors ce qu’était l’ENA. Je demande le Corps des Ponts que j’obtiens, sous réserve de servir 10 ans dans une colonie (Ponts Colo).

 

Au Ponts, je vais donc suivre les cours rue des Saints Pères pendant deux ans(.../…).

 

En 1950, il est temps de recevoir une affectation : rue Oudinot, siège du Ministère des Colonies, je rencontre Roger Lantenois Directeur Général des Travaux Publics de l’AOF qui a deux postes disponibles : la mission d’aménagement du Sénégal (que prendra mon ami Ivan Chéret) le port de Conakry (que je prendrai). Nous partons donc pour l’AOF sur le paquebot Canberra qui nous déposera à Dakar, où nous serons aimablement reçus par nos camarades des Ponts (Lantenois, Brisson, Bourrières, Garabiol). Quelques jours plus tard nous prenons l’avion pour Conakry où nous arrivons en l’absence de mon 1er Ingénieur en chef Robert Bonnal (en tournée en Guinée forestière). Nous sommes hébergés pour quelques jours par nos amis Jacques et Denise Vercollier ».

 

L’aide au développement dans le système colonial

« En janvier 1951, je rejoins Conakry où je vais rester 7 ans, d'abord comme Directeur du Port de Conakry, puis comme Directeur Adjoint, enfin comme Directeur par intérim des Travaux Publics. Je quitte définitivement la Guinée en septembre 1957, laissant pour un an la place à mon ami Claude Gabriel assisté de Jean Gandois comme directeur adjoint. Ayant tourné cette page, je suis disponible. La CDC me propose de créer et d'animer au Maroc une agence commune à ses 2 filiales la Scet Coopération (dirigée par François Valiron) et la Sedes (dirigée par René Mercier), pour apporter une contribution maximale au développement du Maroc indépendant. J'accepte et je m'installe à Rabat en septembre 1959, je vais y rester cinq ans, au service du Maroc indépendant.

Rentré à Paris, je deviens président de la Scet Coopération au service du développement dans le cadre d’une triple coopération française, européenne et internationale et qui prend bientôt le nom de Scet international, ce qui m’amène à participer à différentes action de développement au Maghreb, en Afrique subsaharienne, au Moyen Orient, en Amérique Latine et dans les Dom Tom »

 

La Guinée

« Sans le savoir vraiment nous préparions les indépendances en développant les infrastructures

Pendant 10 ans, sous la direction de Robert Bonnal puis de Pierre Dumard, puis de Georges Rème, l'effort d'équipement de la Guinée coloniale a été considérable dans pratiquement tous les domaines : plans d'urbanisme, programmes routier Conakry Kankan, Dabola Kissidougou, Kankan N'zérékoré, Mamou Dalaba frontière du Sénégal, réaménagement du chemin de fer de Conakry au Niger, sans oublier les aéroports (dont Conakry), ainsi que d'importants programmes d'hydraulique urbaine et rurale.

L'aménagement de la façade maritime auquel j'ai contribué (Boké, Boffa, Conakry, Forécariah, Benty) mérite que l'on s'y arrête. Le Port de Conakry dont j'avais la charge venait d'être doté d'un statut voisin de celui des ports autonomes métropolitains, je bénéficiais par ailleurs d'importantes dotations du Fides pour financer les extensions indispensables à son développement : l'allongement d'une digue de protection, un important programme de dragages, la construction d'un hangar à bananes et de 3 postes à quai (2 miniers, 1 bananier). Un appontement destiné à l'exportation 700 000 tonnes de bauxite était en construction dans l'île de Kassa. Pour l'exportation des bananes du sud du pays, dans l'estuaire de la Mellacorée, le petit port de Benty allait bénéficier d'un appontement flottant. L'aviso hydrographe "Beautemps-Beaupré" avait procédé dans l'estuaire du Rio Nunez à des sondages en vue de l'installation d'un port destiné à l'exportation de la bauxite de la région de Boké»

 

Jacques Bourdillon Guinée début année 1950  Maison Bourdillon début des années 1950

                                                                  Jacques Bourdillon  en Guinée          La maison en Guinée avec Christophe et Dominique

 

Le Maroc

Les mots de Jacques envers le Maroc étaient forts : « La coopération au Maroc indépendant, dans l’amitié franco-marocaine ». Pour Jacques : « L'indépendance a donné un coup de fouet au développement du Maroc dès 1960 » ; « Des équipes franco-marocaines de jeunes ingénieurs ont largement contribué à cette relance » et « ce travail en commun a fait naître une amitié franco-marocaine qui dure encore »

Jacques Bourdillon quitte le Maroc en 1965

Maison Bourdillon Avenue du Chelah

La Maison à Rabat 20 bis avenue du Chellah

La Scet-Coop, future Scet international

« Je deviens directeur général de la Scet Coopération comme successeur de François Valiron puis comme Président comme successeur de Marc Maugars. Le domaine dans lequel je vais désormais intervenir est considérable : contribuer au développement urbain, à la création de logements économiques, à la réalisation d’infrastructures de transport et de barrages (petits et grands), à la mise en valeur agricole, au développement industriel (sucreries, cimenteries) au développement du tourisme, à des opérations d’aménagement du territoire. Les lieux d’intervention sont nombreux et variés : les 3 pays du Maghreb, les Dom Tom, l’Afrique subsaharienne, Madagascar, mais aussi les pays du moyen Orient (Liban, Syrie, Arabie Saoudite, Iran), les pays d’Amérique latine (Argentine, Brésil, Colombie, Venezuela). »

Jacques Bourdillon dans son bureau

 Jacques Bourdillon dans son bureau Scet International

Il finira sa carrière à la DAEI du Ministère de l’équipement et des transports après avoir passé deux ans chez Boussac Saint Frères.

Il s’investira alors dans Réalités internationales et ensuite ARRI

En 1991, Jacques Bourdillon succède à Christian d’Aumale comme Président d’Alerte aux Réalités Internationales fondée par Alain Cruziat. Alerte aux Réalités Internationales devient ARRI apès fusion avec Aminter et le rayonnement français. En 2001, Jean Michel Fauve succède à Jacques Bourdillon comme Président d’ARRI. La devise d’ARRI, héritée d’André Cruiziat  : « Pour une meilleure intelligence du monde » résume l’objet social de cette organisation. Ainsi seront organisées de nombreuses conférences, des voyages à l’étranger et la remise annuelle du prix du rayonnement français. Des publications permettent de conserver la trace de ces travaux.

 

 

Décorations

Officier de la Légion d'honneur, Commandeur de l'ordre national du Mérite, Commandeur du Wissam Al Alaoui, Officier de l'ordre national du Niger, Chevalier du Mérite camerounais.

Jacques Bourdillon 1988 Ofiicier de la légion d'honneur

Officier de la légion d’honneur en 1988 ; décoration remise par Monsieur Maisonrouge

 

Remise de la croix du commandeur du Wissam Al Alaoui à l’ambassade du Maroc 2012

Remise de la croix du commandeur du Wissam Al Alaoui à l’ambassade du Maroc 2012

Guigui, Jacques, Sophie et son fils Adrien, Dominique et sa fille marie accompagnée de Jeanne et Lison et François

 

Carrière

Ingénieur, Ingénieur en chef, Ingénieur général (1981) des ponts et chaussées, Directeur du Port de Conakry (Guinée) (1951-54), Directeur adjoint (1954), Directeur (1957) des travaux publics de la Guinée, Responsable du projet Boké pour les Bauxites du Midi (groupe Alcan) (1957-59), Directeur pour le Maroc (1959), Directeur général adjoint (1964-67) de la Société centrale pour l’équipement du Territoire-Coopération (Scet-Coopération), Directeur général (1969), Président-directeur général (1974-83) de Scet-International, Président-directeur général (1980-83), Président d’honneur (1983) de Fininter, Directeur de la branche produits industriels de la Compagnie Boussac Saint-Frères (1983-85), Président du groupe des affaires internationales au Conseil général des Ponts et chaussées (1985-91), Haut fonctionnaire de l’Equipement et des Transports pour l’Europe (1988-91), Conseiller du groupe Egis-Scetauroute et de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa) (1991), Ingénieur général honoraire des ponts et chaussées (1991); Président de l'Association pour l'étude d'un organisme de certification ferroviaire (AEOCF) (1996-97) et d'Aminter (Animation, Mémoire, International) (1991-2000), Président (1991-2000), Président d'honneur (depuis 2000) de l'Association réalités et relations internationales (Arri), Administrateur de l'Institut Paul Delouvrier.

 

Publications

-        Les Travaux publics français en Afrique subsaharienne et à Madagascar (en coll., 1991)

-        les Réseaux de transports français face à l'Europe (en coll., 1992)

-        Réseaux et territoires (en coll., 1993)

-        Les ingénieurs des ponts au service de l'Afrique (2010)

-        Nombreuses publications sur les problèmes de transport

-        Regards croisés sur l’amitié avec Mustapha Faris

 

L’histoire de la famille Bourdillon lui tenait très à cœur

Dans son manuscrit il consacre une partie à l’histoire de la famille Bourdillon. Il y était très attaché. Il connaissait bien Vivy 2ème historienne de la famille Bourdillon (après Léonard Bourdillon). Il a participé à l’organisation de la grande réunion de la famille Bourdillon : l'Aventure Bourdillon, au château de Montvillargenne dans l’Oise en 1983. Il gardait précieusement les archives de la famille remise avant sa mort à son fils François.

 

Sa maison de vacances

Il passait tous les étés et les vacances d’hiver dans son chalet au Praz de Saint Bon. Il y était très attaché. Le Praz de Saint Bon est depuis très longtemps le lieu de villégiature de la famille Bourdillon :

-        une première maison avait été construite par François-Charles de Marseille : la Maison blanche dite les Fresnes (aujourd’hui vendue ; l’école du village a été bâtie sur son terrain où ses sept enfants venaient passer l’été

-        La famille de Jules Bourdillon avait une maison au centre du village où venaient les 3 sœurs Gabrielle, Juliette et Germaine

-        Et les Borde avaient une maison au bord du lac

-        Charles, l’aîné de François Charles et le père de Jacques, fera construire en 1925 un chalet sur un terrain mitoyen : les Murgers dans lequel Jacques puis ses enfants viendront très souvent. Ce chalet a été vendu.

 

Praz les Murgers en constructionJacques Bourdillon Sommet Croix de Verdon

Praz Les Murgers vue du Chulodou-        Praz Les Murgers

 

 

Les Murgers 1925 et 2014 / Jacques au sommet de la Croix de Verdon

 

 

-        Jacques fera construire à l’entrée du village sa propre maison : la Perrellaz.

Praz la Perrelaz

La Perrelaz

Famille Jacques Bourdillon Noël

Noël 1984 au Praz à la Perrellaz

Guigui, Michèle, Christophe, Odile Dartus,  Xavier Thévenot, Dominique et Marie, Evelyne, Sophie, Marie-Paule

Jacques, Nicolas, Manu, Jean-Luc

-  Christophe son fils ainé fera construire sa propre maison sur le terrain mitoyen.

 

Guigui

Marguerite Thévenot sa femme née en 1927 est décédée en 2021.

Lors de ses 90 ans elle avait tenu ces quelques propos qui résument bien sa pensée

« Finalement, ce n’est pas si mal « d’être née en 1927 »

« Que de chemins parcourus depuis 1949 année de notre mariage !!!.......il y a eu cet extraordinaire progrès technique : ……. Quelle libération pour les femmes !!! Que de chemin parcouru !!! Les avions, le TGV, les ordinateurs, les télécoms … etc. »

« :………., Nous avons connu des frustrations, des déceptions et des doutes, des certitudes qui s’effritent, en particulier religieuses : une désaffection vis-à-vis de l’Église (qui laisse intact le problème) … Pourquoi sommes-nous là ??? Pourquoi la vie ??? En tous cas, nous y tenons à cette vie !!! »

« Je vous admire fils, fille petits fils, petites filles, arrière-petites-filles, belles filles ainsi que vos compagnons … Et cela me rend nostalgique, moi qui n’aie jamais travaillé de n’avoir pas su faire comme vous »

 

Ses enfants

Christophe né en 1950 est moniteur de ski et travaille au Praz de Sant Bon

Dominique né en 1950 est ingénieur

François né en 1953 est médecin

Sophie née en 1961 est infirmière

 

Toute la famille s’est réunie pour un voyage souvenir au Maroc en 1999 où nous avons vécu 5 ans et pour les 50 ans de mariage des parents

Famille de Jacques Bourdillon au Maroc en 1999

Sophie, Jean-Luc, Pierre, Jacques, Nico, Marie, Michèle, Dominique

Charlotte, Adrien, Romain, Evelyne, Guigui de profil, Emmanuel

 

Puis, 10 ans plus tard, pour un voyage découverte en Tunisie en 2009.

Famille de Jacques Bourdillon en Tunisie 2009

La famille de Jacques et Guigui Bourdillon en Tunisie en 2009

De gauche à droite Sophie, François, Dominique et Christophe

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