Septime-Léon
Bourdillon (1829-1873)
fils d'Ami-Jean
1783-1872
Généalogie

Léon-Septime
est né le 1er décembre 1829, à Saint Pierre de la Martinique
Il épouse Camille Borde (1838-1902), fille
de négociant en 1855. Les Bordes sont une famille originaire d'Orléans,
installé à Fort de France où elle pratiquait le notariat avant de s'installer
fin du XVIIIème à Saint-Pierre pour faore du négoce.
Il fit comme son père du négoce à la
Martinique. Il a été courtier et agent de change.
Il sera gravement malade ; à son décès en
1873 à l'âge de 44 ans, sa femme et une de ses soeurs Octavie décident de
s'installer à Marseille
La légende familiale
"marseillaise"(racontée par Christophe Bourdillon dans la Saga Bourdillon)
raconte qu’il fut piqué peu avant son départ par un
Trigonocéphale, petit reptile extrêmement
vénéneux caractéristique de la région et dont la morsure mortelle est
foudroyante. Cet accident est réputé
être intervenu alors qu’il inspectait ses champs de cannes à sucre. Son
contremaitre noir eu le réflexe de lui couper le bras avec sa machette pour
éviter la diffusion du venin. De fait Septime mourut quelques semaines plus
tard. D’autres sources évoquent un cancer du foie comme cause de son décès.
Il eut neuf enfants tous nés à St Pierre,
en Martinique.
Sa
descendance est à l’origine du rameau français de la branche aînée.
Parmi eux :


Famille de Septime-Léon / au centre Camille Borde et à
droite
Léonie se marie en
1876 à 20 ans avec Antoine Stalla qui a une affaire de négoce et de courtage en
huiles. Cette famille est à l’origine de la branche Stalla-Bourdillon. Antoine
Stalla fait une demande officielle pour joindre à son nom celui des Bourdillon,
ce qui lui est accordé par décret signé du Président Carnot en date du 5 février
1884. Ils eurent 4 enfants : Camille,
Marguerite, Léon qui suit les traces de son
père et Jules
officier , poète et homme d’affaires.
Emmanuel, le frère de Léonie
épouse Blanche Stalla, soeur d’Antoine. Ce double lien rapproche définitivement
les Bourdillon des Stalla
Julie 1857-1937

Julie
épouse Eugène Clozel.
Après avoir fait des études de
droit, Emmanuel se lance dans le commerce avec
les Antilles. Selon Yves Stalla-Bourdillon, "il se lance dans le commerce de
commission entre les Antilles et Marseille. Il affrète des navires et dispose en
toute propriété d'un voilier : la Luigia, qui fait le trafic de Marseille aux
Antilles. Son bureau est au rez-de-chaussée et son appartement au second étage
de l'hotel particulier que sa mère achète rue Saint-Jacques, quatorze ans après
son arrrivée à Marseille."
"L'alliance des Stalla et des Bourdillon élargit l'activité commerciale du
clan de la Martinique puis à l'ensemble de l'Empire coloniale français et à
l'Amérique du sud. Les Bourdillon, Stalla et Stalla-Bourdillon occuperont à la
fin du siècle une place de premier plan dans le négoce marseillais et français".
En 1902, au moment de la catastrophe de St Pierre il n’y a plus de
Bourdillon à la Martinique, mais il y avait encore beaucoup de parents (Basiège,
Borde et Martineau). Du point
de vue commercial, c’est une grande perte. La santé d’Emmanuel est très ébranlé.
Il meurt le 23 septembre 1905. Il aura avec Blanche Stalla cinq enfants :
Emmanuel,
Francis qui meurt en
1914 d’une bilieuse en revenant du front de Salonique sur le bateau qui le
ramène en France, Camille
qui sera très impliquée dans l’humanitaire (Vice-présidente de la Croix Rouge Française) et
Marguerite.



Emmanuel -
Albert François-Charles
Albert
est admis en 1882 à l’Ecole centrale des arts et des manufactures. Après ses
études, il s’associe avec son frère Emmanuel
et poursuit l’activité de négociant -armateur avec les Antilles
. Après la mort de Mano, la société
s’appellera " Albert Bourdillon et Cie ".
L'éruption de la Montagne Pelé a abouti à l’anéantissement d’une partie
significative des maisons de négoce de Saint Pierre et de l'activité commerciale
de la société.
Il épouse Jeanne Clauzel
dont il a quatre enfants :
Marie,
Edith,
Pierre et
Marcellin.
Il meurt en 1927. Albert était élégant, bon vivant et facétieux. Il avait un
caractère heureux, du charme et de la verve. Il était chevalier de la légion
d’honneur, juge au tribunal de commerce, vice-président du Syndicat des
Exportateurs. Il commerce avec Madagascar (graphite, café).
Son fils Pierre est né en 1902 l'année de l'éruption de
la montagne Pelée à la Martinique. Il reprit les affaires de son père avec son
frère Marcellin.
Il faut noter que son petit-fils Jean-Pierre (1935-1988,
fils de Pierre Bourdillon) est retourné à la Martinique en 1968 pour s'occuper
de la distillerie La Mauny (établissement Bellonie).
François Charles,
cinquième enfant de Septime Léon, est né à St Pierre. Il s’embarque à 12 ans
pour Marseille. Il épouse sa cousine Léonie Borde également née à Saint-Pierre. Il devient médecin.
Sa thèse de 1888 porte sur le psorisis et arthropathies. Il s’installe à Paris (Bd Raspail), puis à
Marseille après son mariage avec sa cousine Léonie Borde.
Ils auront six
enfants :
Charles (médecin),
André (médecin),
Edouard,
Jean,
Yvonne, et Hélène.
En 1911, il fait construire un maison de vacances au Praz de St Bon en
Tarentaise . Cette maison fut détruite pour faire place à l’école du village,
mais ses arrières petits enfants continuent de venir séjourner au
Praz où d’autres chalets
Bourdillon ont été édifiés depuis.
François-Charles et sa femme Léonie Borde, connaitront les angoisses d'une mère de famille ayant
ses quatres fils au front durant la guerre de 14-18. Edouard sera blessé.
Charles et Edouard seront décorés.
Il participa à la lutte contre la grippe espagnole avant de décéder le 2 juin
2017.
Dans son recueil de poêmes publié dans
Clartés, Jules Stalla-Bourdillon rend hommage à
Charles (en fait François-Charles) et Jules Bourdillon. Voir en fin de page web.
Selon Yves Stalla dans son opuscule :
A mon petit
fils quand il aura 12 ans Betsy Chambon ,la soeur de Septime Léon, a
fait "venir à Marseille trois de ses neveux. Suivant les instructions de leurs
parents elle les mets en pension chez les maristes de la Seyne. Emmanuel, Albert
et François Charles y sont si malheureux qu'ils jurent de ne jamais mettre leurs
propres enfants en pension."


François-Charles au fusain par sa soeur Octavie /
militaire
Jules 1865-1923
Jules
fut médecin, installé à Marseille.
Marié à sa cousine Gabrielle Borde eut trois
filles :
Juliette
(directrice de l'école d'infirmières de la Blancarde) Germaine et Gabrielle
(dite Bebelle, professeure de français au collège de
Provence) qui restèrent toutes trois célibataires.
Dans son recueil de poêmes publié dans
Clartés,
Jules Stalla-Bourdillon rend hommage Jules Bourdillon
et à Charles Bourdillon (en fait François-Charles) . Voir en fin de page web.

Pauline 1867-1952
Pauline
épousa Joseph Tempier. L’une de leur fille fut premier prix du conservatoire de
Paris en Violon.
Octavie
1869-1951
Octavie
se marie avec Joseph Sabatier, notaire.
Léon
1871-1934
Léon est
reçu au concours de l’école centrale de Paris. Il se marie à Alice Martineau
dont il aura huit enfants :
Jacques,
Claire,
Lucie,
Marie-Louise,
Odette,
Pernette,
France, Octavie
(dite
Vivy).
Léon a été
Président de l'association "Les Amis de la Radiodiffusion de Provence. Il
occupait une place de premier plan dans l’industrie Marseillaise. Il était
officier de la légion d’honneur.
Léon était passionnné par la généalogie. Il est
considéré comme le second historien de la famille après
Léonard. Il a mené des
recherches généalogiques sur les origines familiales, en lien avec les branches
britannique et genevoise et il est remonté aux sources en consultant les
archives de la bibilothèque nationale de France.
Octavie dite Vivy dresse un beau
portait de son père Léon-Ferdinand dans son
travail généalogique : Une généalogie en histoires " La famille Bourdillon"


Léon Bourdillon et se femme Alice Martineau


Léon et Alice et leurs 8 enfants (Octavie dite
Vivy, la huitième)
Les enfants de
Léon Bourdillon - Photo prise vers 1886
Arrière plan (de la gauche
vers la droite) : Antoine Stalla, Jules Bourdillon ((1865-1923), François
Charles B. (1861-1917), Pauline Bourdillon-Tempier (1867-1952), Eugène Clozel,
Albert B. (1860-1927) et Emmanuel B. (1860-1905)
Premier plan (de la gauche
vers la droite) : Camille Stalla-Bourdillon avec son père, Léonie
Bourdillon-Stalla (1856-1971) avec Marguerite Stalla-Bourdillon sur ses genoux,
Léon B. ((1871-1934), Stéphanie Camille Borde, Octavie B. (1869-1931), Julie
Bourdillon-Clozel avec sur les genoux Marcel ?, Blanche Stalla mariée Bourdillon
avec Camille Bourdillon sur la chaise.
L'enfant sur le tabouret et la petite
fille à gauche ne sont pas identifiés.
Dans son recueil de poêmes publié dans
Clartés, Jules Stalla-Bourdillon rend hommage à deux de ses cousins médecins
Charles (en fait François-Charles) et Jules Bourdillon
A la mémoire des docteurs Charles et Jules
Bourdillon
Dieu s'est plu, semble-t-il, à tracer aux deux frères
Dans leur course ici-bas de semblables chemins;
Il les créa tous deux pour panser nos misères
et, dans leurs mains, deux soeurs mirent leurs tendres
mains
Puis, ayant accompli noblement leur carrière
Quand ils pouvaient s'attendre à d'heureux lendemains,
A six ans d'intervalle et sous la même pierre
Les rites de la mort ont scellé leur destin.
Je viens d'errer, pensif, à travers le village
Au bord du lac dormant sur la plateau sauvage
Où tous deux, chaque année, aimaient à revenir
J'ai retrouvé leur trace en l'étroite ruelle
Qu'ils prenaient pour aller prier à la chapelle
Et leurs deux souvenirs ne font qu'un souvenir
Le Praz de Saint Bon, 1927 (Jules Stalla-Bourdillon)
Pour mémoire François Charles et Jules se
sont fait tous les deux construire une maison au Praz de Saint Bon en Tarentaise
: Pour François-Charles
la maison s'appelait les fresnes (la maison blanche)