Les Bourdillons et l’Afrique noire

 

Pour les Bourdillons le XXème siècle a été marqué notamment dans le système colonial  par un investissement pour le développement de nombre de pays africains.

 

Pour la branche anglaise, en :

1/Ouganda

En 1932, Sir Bernard Bourdillon (1883-1948) a obtenu son premier poste de gouverneur en Ouganda, perle des colonies anglaises d'Afrique, où il restera trois ans (1932­1935)

2/ Nigeria

Sir Bernard Bourdillon a été nommé gouverneur du Nigeria en 1935. Dès 1940, il joue un rôle stratégique très important, apportant un soutien opiniâtre et efficace à l'effort de guerre des alliés et tout particulièrement à la France libre. Rentré à Londres en mai 1943, il devient jusqu'à sa retraite conseiller auprès du Colonial Office. Il meurt en 1948.

Une des filles de Victor fils d’Edmund (ci-dessous) : Cecily, a rejoint l’ordre des missionnaires médicales de Marie et a  travaillé en tant que médecin au Nigeria.

3/ Afrique du sud et Rhodésie devenue Zimbabwe

Edmund junior (1844-1941) est  parti pour l’Afrique du Sud. Arpenteur, il a résidé d’abord au Cap, puis à Grahamstown près de son oncle évêque Cotteril. Il eut dix enfants. Parmi eux : Thomas, Francis, Theodore Edmund et Victor. Ils s’établirent tous sauf Francis en Rhodésie, devenue Zimbabwe où ils furent la plupart fermiers. Theodore Edmund (1894- ?) a été ingénieur en chef des chemins de fer Rhodésiens.

 

Pour la branche française en :

4/ Guinée

Jacques Bourdillon (1925-2017) a rejoint Conakry en 1951 comme Directeur du Port. Il fut ensuite Directeur Adjoint, puis Directeur des Travaux Publics. Il considérait que l’effort d'équipement de la Guinée coloniale a été considérable dans pratiquement tous les domaines : plans d'urbanisme, programmes routier, réaménagement du chemin de fer de Conakry au Niger, sans oublier les aéroports (dont Conakry), ainsi que d'importants programmes d'hydraulique urbaine et rurale sans oublier l'aménagement de la façade maritime. Le Port de Conakry a été doté d'un statut voisin de celui des ports autonomes métropolitains.

5/ Gabon

Michel Bourdillon (1925-1984) a été administrateur de Lastrouville au Gabon. C’était un administrateur civil reconnu et apprécié. Et comme le dit Christophe Bourdillon dans la Saga Bourdillon – Clauzel – Contribution au 90 ans d’Agnès Bourdillon (2 septembre 2022) « Comme Jacques, il a fait partie de ces jeunes administrateurs qui ont accompagné avec compétence, enthousiasme et sans état d’âme, l’émancipation des colonies françaises en s’efforçant de les doter des meilleures infrastructures possibles pour affronter les temps nouveaux des indépendances qui se levaient ».

En 2025, François Bourdillon a été  contacté via le site Internet de la famille pour une recherche concernant Michel Bourdillon. Michel Bourdillon aurait eu, à l’époque de son passage à Lastourville, un enfant. La grossesse aurait été dissimulée par sa famille africaine, principalement par crainte que l’enfant puisse leur être « enlevé », compte tenu du contexte colonial de l’époque. Il serait ensuite reparti en France sans être informé de cette naissance. La suite de cette belle histoire sur la recherche des origines est à lire ici.

6/ Sénégal

Edouard Bourdillon (1895-1964) y a travaillé quelques temps pour une maison de commerce à Dakar. Il a eu un enfant en 1921 à Saint-Louis du Sénégal né d’une sénégalaise : Henri. Henri Lopy-Bourdillon a été enseignant et coopérant. Il a reçu les palmes académiques et a été décoré au grade de chevalier de l'ordre national du Mérite sur proposition du ministère de la coopération en qualité de professeur au collège technique de Cocody-Abidjan (décret du 12/12/1980,  publié au Journal officiel le 18/12/1980).

7/ Madagascar

Albert Bourdillon (1860-1927) créa en 1880, avec Emmanuel son frère, une affaire de commissionnaire maritime. Cette entreprise avait pour objet principal de développer du fret sur les destinations Afrique de l’Ouest-Madagascar -Antilles-Métropole. Ainsi la métropole approvisionnait l’Afrique et les Antilles  en biens industriels ou en denrées agricoles d’origine européenne. Elle recevait en retour sa production de matières premières et agricoles.  Albert  se pencha particulièrement sur le développement de la culture du riz et du café à Madagascar. Cette société deviendra ensuite la SUCAB qui disparaitra en 1988, peu de temps après avoir fêté son centenaire

8/ Haute-Volta devenue Burkina Faso

François Bourdillon (1953) y a séjourné 18 mois en 1978 -1979. Médecin, il était responsable d’un programme de recherche sur la sécheresse et son impact sur la santé.

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